❔FAQ ALDO
La FAQ est issue des questions utilisateurs reçues.
Last updated
La FAQ est issue des questions utilisateurs reçues.
Last updated
Par convention les stocks de carbone dans les sols et biomasse sont en tC.
Les flux d'émissions ou de séquestration sont exprimés en équivalent CO2 : tCO2eq.
1tCO2 = 44/12 tC.
Pour plus de détails, se référer aux définitions des stocks et des flux.
La valeur du flux n'est pas supérieur à proprement parlé, il faut regarder l'unité.
Tant que le carbone est dans le sol, il s’agit physiquement de molécule de carbone ( C ). Quand le carbone se retrouve dans l’atmosphère (ici via le changement d’occupation du sol que vous mentionnez), il s’agit de dioxyde de carbone (CO2), il y a donc un rapport *44/12 entre les 2. Ainsi, un flux généré par un changement d'affectation des sols se calcul comme suit : Flux (en tC/ha) = (Stock initial - Stock final) * 44/12.
Pour plus de détails, se référer aux définitions des stocks et des flux.
Une fois que vous avez renseigné le nom de votre EPCI, une page charge avec un bouton 'Télécharger en format Excel' en haut à droite de votre page. Cela vous permettra de récupérer la liste des communes de votre ECPI ainsi que les données de stock et de flux carbone associées à celui-ci.
Le maillage administratif utilisé est celui de 2018, comme préciser dans les sources (disponible au téléchargement). Le nom des communes/EPCI peut avoir changer depuis 2018. Il faut donc chercher le nom effectif en 2018.
Pour plus d'informations, se référer à la section dédiée.
Le code source est accessible ici.
L'outil étant complétement ouvert, les contributions et retours sont les bienvenus.
Il est tout à fait possible de s'interfacer à ALDO.
L'agrégation de la base de données ALDO est exportable en csv.
Pour de plus amples détails - contacter l'équipe ALDO pour échanger techniquement. Attention à l'échelle d'utilisation des résultats si elle est inférieure à l'EPCI.
La version excel n'est plus téléchargeable car n'a pas fait l'objet des dernières corrections et mises à jour. En cas de besoin spécifique prendre contact avec notre équipe.
Il s'agit selon l'avis du comité scientifique d'une limite de précision des données d'entrée (notamment sols et forêts). Les échelles supra-communales sont pertinentes.
ALDO ne permet pas pour le moment de suivre l'évolution annuelle de la séquestration carbone. Plus de détails ici.
Par exemple pour les données d'occupation du sol : la dernière campagne CORINE LAND COVER présente l'évolution entre 2012 et 2018. La prochaine campagne sera donc entre 2018 et 2024.
A noter que l'inventaire CITEPA, une nouvelle base de données, remplacera en 2024 celles utilisées actuellement dans ALDO (et qui ne sont pas actualisées chaque année). L'inventaire CITEPA sera annualisé et tiendra donc compte de la dynamique carbone dans les sols.
L'outil ALDO donne des ordres de grandeur mais n'est pas utilisable à une échelle infra-communale type parcellaire / opérationnelle, pour des projets de gestion, d'aménagement (exemple une exploitation agricole, golf, exploitation forestière), etc…
L'échelle d'ALDO est supra-communale - a priori les micro-forêts ne sont pas dans ce spectre (plus fin). Les surfaces de renaturation peuvent être renseignées manuellement, au titre des sols artificiels arbustifs ou arborés par exemple.
Il n'est pas prévu pour ALDO d'intégrer l'estimation de "carbone bleu" des écosystèmes aquatiques voire des flux liés au milieu marin. Cela reste un champ d'étude avec peu de référence actuellement, et pas d'outil à notre connaissance.
L'inventaire CITEPA prend en compte les émissions indirectes des activités dans les volets sectoriels industrie, agriculture, et non dans le volet secteur utilisation des terres, changement d'affectation des terres et forêts (UTCATF). C'est la même chose pour ALDO.
Non, ALDO ne doit pas être utilisé pour des démarches de compensation carbone car les résultats ne sont pertinents qu'à l'échelle supra-communale, et non à l'échelle de parcelle agricole ou d'unité de gestion forestière. La compensation carbone doit s'appuyer sur des outils spécifiques (cf le cadre de méthodes Label Bas Carbone)
Aujourd’hui, les données relatives aux forêts équatoriales sur des territoires à l'international ne sont pas disponibles dans l’outil ALDO. Une réflexion est en cours pour intégrer les territoires français d'outre-mer.
Pour des projets de séquestration de carbone il faut se référer aux outils et méthodes sectorielles type Label Bas Carbone (méthodes forestières et agricoles), pour évaluer le gain de stockage d'un projet par rapport à un scénario de référence.
Les agences d'urbanisme peuvent publier des données d'occupation des sols mises à jour régulièrement (exemple : MOS de l'institut Paris Région). L'Observatoire de l'artificialisation des sols (CEREMA) peut affiner les surfaces mais spécifiquement sur l'artificialisation donc ne couvrant pas l'intégralité de chaque territoire. On trouve également des démarches en cours sur l'occupation des sols à grande échelle (OCS GE), et l'intégration des enquêtes TERUTI.
Les données brutes de l'IFN sont téléchargeables ici (sous certaines restrictions).
Les lignes directrices du GIEC (2006 - vol 4 ) présentent les normes méthodologiques pour les approches production et consommation.
Dans ALDO, comme expliqué ici : L’hypothèse "production" (récolte) est privilégiée pour garder le lien avec les forêts du territoire. En effet, les mécanismes de stockage de carbone dans les produits bois sont interconnectés avec les variations de stocks dans les forêts. Ces mécanismes doivent donc être évalués conjointement.
Les sources sont consultables ici.
Dans ALDO, le jeu de données RMQS a été utilisé, soit 1 point de mesure dans chaque maille de 16km. Un traitement statistique a été fait par GIS SOL pour donner des valeurs par zone pédoclimatique et par occupation du sol. Ensuite, chaque EPCI se voit attribuer une ZPC majoritaire, ce qui permet de ventiler les résultats pour chaque EPCI selon les ZPC pour chaque occupation du sol.
Entre les versions EXCEL (2021), et digitales (HETRE 2022 et CHANTERELLE 2023), si des évolutions du coefficient constatées (on parle donc des données carbone à l'hectare) :
du sol, ce sera une évolution méthodologique (les coefficients par zone pédoclimatique par occupation du sol restent les mêmes, simplement lors du passage de l'échelle EPCI à commune, les communes pourront avoir une ZPC différente de l'EPCI)
des haies, ce sera une évolution méthodologique aussi (la source change pour utiliser l'étude IGN 2022)
de la forêt, il s'agira majoritairement d'une évolution du coefficient (actualisation de l'inventaire forestier IGN). Il pourra également y avoir des cas où comme le sol, la commune ne sera pas majoritairement dans la même zone sylvicole que l'EPCI, mais ça sera très rare. Attention toutefois : ALDO ne doit pas être utilisé pour tracer des tendances, il s'agit d'une résultat ponctuel : certaines données sont actualisées (forêts), d'autres ne l'ont jamais été (haies, sols, par exemple).
L'année est bien précisée : exemple onglet flux : Bases de changement CLC 2012 2018 & Inventaire forestier IGN 2012 2016. Pour les résultats rétrospectifs, attention toutefois : ALDO ne doit pas être utilisé pour tracer des tendances, il s'agit d'un résultat ponctuel : certaines données sources sont actualisées (forêts), d'autres ne l'ont jamais été (haies, sols, par exemple).
Les stocks de référence des sols de prairie varient selon la zone pédoclimatique : le type de sol et le climat influencent la capacité du sol à stocker de la matière organique. Les valeurs de référence issues du RMQS sont définies par zone pédoclimatique et par occupation du sol.
Concernant les flux annuels liés à l'accroissement net de la biomasse en forêts, comme vous l'aurez peut-être constaté, le flux total unitaire (tCO2e/ha/an) n'est pas l'exact multiplication du bilan total unitaire (m3 BFT/ha/an) par le facteur de conversion (tC/m3 BFT) et le ratio de tCO2e/tC.
Dans l'exemple ci-dessous, pour les forêts mixtes, la multiplication des -0,40 m3 BFT/ha/an par 0,39 tC/m3 BFT et par 44/12 tCO2e/tC ne donne pas précisément -0,40 tCO2e/ha/an mais une valeur proche (-0,57 tCO2e/ha/an).
Pourquoi ?
L'ensemble des ces données proviennent de l'inventaire forestier de l'IGN.
Le facteur d'expansion renseigné permet de passer du volume bois fort tige IFN au stock de carbone aérien et racinaire dans la biomasse ligneuse. Il est le ratio entre la valeur de carbone aérien et racinaire (tC) et le volume bois-fort tige (m3 BFT).
Il ne permet pas de passer du bilan annuel volume (bilan total unitaire en m3 BFT/ha/an) au bilan annuel carbone (flux total unitaire en tCO2e/ha/an) de manière exacte, ces derniers faisant intervenir des calculs intermédiaires pour différentes composantes de flux (mortalité, prélèvements, production) et plusieurs années.
Cependant, ce ratio bilan carbone/bilan volume doit donner des valeurs proches.
Une réflexion est en cours pour faire converger avec le travail du CITEPA sur le maillage plus fin et plus actualisé sur les changements d'occupation des sols.
Un stock (même faible) sera à l'équilibre si pas de changement d'usage ni de gestion depuis plusieurs années, c'est-à-dire un flux nul. Les changements d'occupation sont évalués dans ALDO par la comparaison des données CORINE LAND COVER 2012 et 2018 (prochain millésime 2024), ils peuvent être affinés par des données locales de type mode d'occupation des sols des agences d'urbanisme.
Quand il y a un changement vers les surfaces prairies et cultures dans les données, les flux sont bien affichés. Par exemple : CC Sarrebourg Moselle Sud
S'il n'y a pas de changement d'usage (artificialisation, ...) ou de nouvelle pratique, on considère qu'il n'y a pas de stockage ou de déstockage sur ces sols. Une réflexion est en cours pour intégrer des valeurs de stockage ou de déstockage tendanciel pour les sols de cultures, prairies permanentes et forêts. Dans tous les cas, ces valeurs sont très faibles comparées aux flux de biomasse forestière ou liés aux changements d'occupation des sols par exemple (les sols de prairie et forêt sont légèrement stockants, les sols de cultures sont légèrement destockants).
Oui, une incertitude existe sur les données d'ALDO, mais cette marge d'erreur est difficile à estimer car il y a une agrégation de plusieurs sources de données et calculs, mais cela fait partie des réflexions, notamment sur les données de carbone des sols qui sont souvent très variables.
La durée de 20 ans appliquée est la durée par défaut préconisée par les lignes directrices du GIEC. Dans les faits, les mesures de terrain montrent que cette valeur peut être bien différente en particulier pour les sols, certains modèles prennent en compte d'autres valeurs (ex. 30 ans). Pour le calcul de l'inventaire, ce qui compte reste le flux de transition d'un stock à un autre. Nos méthodes sur l'estimation de ces flux liés aux conversions ont aussi évolué (voir prochain rapport Ominea du CITEPA à paraître)
Il ne s'agit pas d'une "séquestration" physique mais d'un différentiel entre les nouveaux produits bois entrant chaque année (faisant grandir le stock en place du carbone stocké temporairement dans les produits bois) et les produits en fin de vie cette année - ceci étant basé sur une estimation de la cinétique de fin de vie, conformément aux lignes directrices du GIEC pour les inventaires nationaux.
Les objectifs nationaux bas carbone (SNBC à l'horizon 2050) reposent sur un développement de filière bois-énergie (effet de substitution des énergies fossiles) mais aussi un maintien du puits de carbone forestier, et une hausse des produits bois notamment bois d'œuvre. Une hausse trop forte ou brutale de taux de prélèvement forestier engendrerait à court et moyen terme un bilan GES globalement défavorable.
Comme les autres stocks des autres catégories, les stocks des zones humides proviennent du RMQS, même si l'incertitude est plus forte car elles ne concernent que peu de points de mesure.
Les stocks de carbone de zones humides sont élevés. Ils peuvent être à l'équilibre (flux nul) ou non (émission en cas d'artificialisation par exemple). Nous n'avons pas de références de stocks de carbone permettant de distinguer la diversité des zones humides, ni l'évolution tendancielle sans changement de surface et d'usage. Le cas échéant ces flux tendanciels sont faibles comparés à ceux engendrés par les changements d'occupation des sols. Conformément aux conventions des inventaires nous considérons qu'à l'échelle de quelques années il n'y a pas de flux pour une zone humide à surface équivalente et sans changement.
Dans les projets d'urbanisation ce sont principalement les impacts sur les surfaces et fonctionnalités de zone humide d'une part, sur les habitats et espèces protégées d'autre part, qui sont considérés (séquence ERC) ; encore insuffisamment les impacts sur le carbone du sol.